samedi 29 octobre 2011

Mon bilan

Présentement en transit à Amsterdam, sur la route du retour!  Après 5 semaines de voyage, voici venu le temps du bilan!

Pour Bordeaux, je crois que tout a été dit... c'était parfait!  J'y retournerai c'est sûr!

Mes coups de coeur en Grèce :
1-La Crète, particulièrement les Gorges de Samaria et Hania (parfois c'est orthographié Chania).
2-Les Météores.
3-Santorini.

Istanbul en quelques mots :
-Les Turcs sont très accueillants et très aidants.  C'est la première chose qui m'a frappé en arrivant.
-Comme un peu partout au moyen-orient, les Turcs sont un peu tannants quand on se promène dans la rue, côté sollicitation.
-En général les gens ne parlent pas bien anglais.  Même notre réceptionniste (qui apprenait le russe dans ses temps libres) avait de la difficulté à s'exprimer!
-C'est très difficile de négocier au marché, comparativement à l'Égypte.  C'est pas en Turquie qu'on peut faire des bonnes affaires!
-Les hôtels coûtent super cher à Istanbul, même en basse saison.
-Les Turcs sont très fiers, il y a des drapeaux partout.
-Je n'ai pas vu de toilette turque.
-Une ville à voir!

J'aurais dû... : m'apporter plus de linge chaud!  Et mon imperméable!

La bouffe :
Un coup de coeur : le resto Pasazade à Istanbul.  Quand tu sors du resto avec un cadeau remis par le propriétaire des lieux pour nous remercier parce que c'est notre 2ème visite, et qu'au moins 5 personnes différentes viennent te demander si c'est à notre goût et s'ils peuvent faire quelque chose pour que ce soit vraiment parfait, je pense que c'est du bon service!!!  Et la nourriture était délicieuse, style traditionnel ottoman avec une touche spéciale.  J'ai mangé de l'agneau cuit avec des abricots, raisins, noix et très bien assaisonné!

Hôtels :
Coup de coeur pour Adrachti Hôtel à Kastraki, Météoras!  Tranquille, au pied des météores et proprio vraiment accueillant!
Aussi, à Santorini j'ai beaucoup aimé le Caldera studios pour la vue extraordinaire et notre immense terrasse!

Des bons moments :
-La découverte de Santorini en scooter!
-Faire de la photo en voyage, j'adore!
-Relaxer au hamam!

jeudi 27 octobre 2011

Istanbul

Istanbul est à la hauteur de mes attentes!  C'est une ville fascinante!  Autrefois Byzance, puis Constantinople, Istanbul fut la capitale de l'empire Romain, puis de l'empire Ottoman.  C'est donc dire à quel point l'histoire de la ville est riche! 

Elle abrite aussi des momuments célèbres que je souhaitais visiter, tels Aya Sofia (Ste-Sophie) et la Mosquée Bleue.  J'ai découvert le Palais de Topkapi lors de ma visite qui est, selon mon lonely planet, la curiosité touristique numéro 1 du pays, ce que je n'ai pas de difficulté à croire vu la longueur de la file d'attente et le nombre de touristes sur le site.  Le palais de Topkapi a été la résidence des sultans ottomans durant plusieurs siècles et la visite des nombreux pavillons et cours composant le site nous replonge droit dans les mille et une nuits!  Le harem, résidence réservée aux épouses, concubines et eunnuques, est aussi très intéressant à visiter.  La salle du trésor est une vrai caverne d'Ali-Baba, jamais vu autant de pierres précieuses de ma vie!  Le site est immense : ça nous a pris 5 heures pour le visiter, avec les commentaires de l'audio-guide (en français!).

Istanbul a aussi la particularité d'être située sur 2 continents, l'Europe et l'Asie.  C'est un drôle de mélange de ville européenne, et de moyen-orient.  Ça rappelle le Caire, surtout la partie du bazar où l'on trouve de tout (sauf un ami!).

Nous avons vécu l'expérience d'un bain turc aujourd'hui, au Hamam où Soliman le Magnifique allait lui-même prendre son bain (enfin, c'est ce qu'on dit!).  J'ai adoré l'expérience.  On nous fait d'abord entrer dans un sauna (magnifique, tout en marbre avec une très haute et très belle coupole) où nous étions presque tout le temps seules.  Des espaces sont réservés dans les 4 coins pour recevoir les soins.  Donc après avoir sué pendant environ 40 minutes, on nous amène dans un coin où on se fait asperger d'eau et frictionner vigoureusement avec un gant de crin.  Par la suite on s'étend sur une table de marbre et, selon une technique spéciale, on se fait savonner avec beaucoup, beaucoup de mousse et on se fait masser encore une fois vigoureusement (un peu trop pour Domi!).  Il semble y avoir un rituel à respecter pour les masseurs, qui s'aspergeaient d'eau avec un bol à certains moments précis.  Après on se fait rincer avec le bol à l'eau froide et on se fait faire un shampooing.  On se sent vraiment comme neuve après tout ce rituel!

Demain c'est déjà notre dernière journée du voyage.  On va en profiter pour aller voir le musée archéologique.  Je suis maintenant prête à rentrer à la maison et j'ai hâte de retrouver mon linge chaud car c'est plutôt frais ici (environ 13-14 degrés le jour!).  L'heure du bilan approche donc mon dernier message servira de bilan de ces 5 semaines remplies de belles expériences! 

La magnifique Aya Sofia
2 filles très heureuses de leur expérience au hamam!

Bilan de voyage d'Éric

Par Éric Bédard

Afin de donner une vision différente à ce blogue, c’est-à-dire toute masculine, on m’a demandé d’y mettre mon grain  de sel. Pour ce faire, j’ai décidé d’y aller de façon succincte, en utilisant des courtes phrases ou des impressions.
Par la suite, si vous considérez que des explications ou encore des nuances doivent être apportées, je vous invite à formuler vos commentaires et je me ferai un plaisir de vous éclairer.

La Grèce pêle-mêle

-          Rues étroites, sinueuses, en pentes voir en épingles;  vive la conduite automobile!

-          Le polo rose est de mise pour les hommes (je n’adhère pas à cette mode)

-          Chats et chiens sommeillent partout : rues, rues piétonnières, clôtures, murets, etc.

-          Rue piétonnière en marbre! (À Santorini)

-          Marie-Julia regarde un autre magnifique décor à travers l’œil de sa caméra

-          Une autre pause photo

-          Le sourire d’une grecque

-          Après trois semaines de recherche, la déesse grecque n’existe pas…ou se cache!

-          Les femmes à barbe existent

-          Trop d’autobus de touristes qui cachent de trop nombreux touristes

-          Des talons hauts pour visiter un site archéologique ou une tenue de soirée pour grimper un volcan

-          Tous les saints se retrouvant sur les murs des églises se font martyriser. Je vous épargne les détails ou attend vos demandes!

-          Soleil brûlant et ombre trop fraîche. Je me fais griller la moitié du corps

-          Splendides paysages…Mes coups de cœur : Crête (Gorges de Samaria), Santorini, Rhodes (vieille ville et Lindos), Météores

-          Le même menu pour tous les restos de Grèce sous le thème ''Traditional Greek Food''

-          Les tavernas n’existeraient pas sans l’avènement des micro-ondes

-          Poissons et viandes grillées

-          La salade grecque est composée d’abord d’un oignon rouge puis de tomates, de Feta et d’une ou deux olives

-          Les euros coûtent chers

-          Maudite grève générale qui nous impose 6 jours à Santorini. On a connu pire…

-          Location d’une mobylette qui nous permet de découvrir Santorini

-          Une superbe vue de notre hôtel. On peut bien se permettre ça!

-          Les cadichons

-          Le vin est  bon si on considère que le vin maison n’est pas du vin

-          Un sourire de ma blonde…Trop charmant (mais ça c’est pas grec alors cherchez le pas en Grèce –commentaire de MJ)

-          Les boutiques trop chics

-          L’eau limpide de la mer qui nous permet l’observation des poissons

-          L’eau bleue de la mer, les degrés de vert…Wow

-          Crème solaire 45

-          Des marches d’escalier,  toujours des marches. Fauteuils roulants s’abstenir

-          Plages de couleur : blanche, noire, rouge, rose ,en sable plus ou moins fin ou en galets

-          La mer avec l’eau toujours fraîche

-          Les oliviers que l’on retrouve partout

-          Une grecque qui balaie le trottoir ou son entrée

-          Propreté des hôtels, pour vrai

-          Bière : Mythos, Amstel, Fix. En 500 ml svp!

-          Alcool : Ouzo, Retsina, Métaxa, Cocktails

-          Parakalo ,qui signifie svp et bienvenue, et qui a été entendu très souvent pendant le voyage, sur tous les tons

-          La run de lait d’un autobus local

-          Tous parlent anglais

 Éric en plein envol!


mardi 25 octobre 2011

Grèce : le bilan de Domi

Par Marielle-Dominique Jobin

Pour résumer nos 3 semaines en Grèce, j'ai choisi de faire mon bilan à la façon Hugo Dumas, un de mes chroniqueurs préférés au journal La Presse.

Je lévite :
-Les monastères perchés sur le haut des météores.
-Les grecs accueillants, dont plusieurs parlent bien français.
-L'eau bleue turquoise transparente comme je n'en ai pas vu ailleurs.
-La feta de la Crète (définitivement la meilleure en Grèce).
-La beauté brute des gorges de Samaria (Crète).
-La conservation du lieu unique de Delphes.
-Les panoramas somptueux que l'on peut admirer dans tout le pays.
-Les villes fortifiées de Rhodes et Lindos (Ile de Rhodes).
-La dolce vita au Spiti Sprifti de Corfou.
-Les plages sur l'île de Corfou.
-Santorini pour l'ensemble de son oeuvre, que ce soit les couchers de soleil et les plages, en passant par la caldera.

Je l'évite :
-Le vin maison : ne jamais prendre une carafe de vin maison!  Je vous conseille fortement de prendre une bouteille, peu importe le prix, ou alors optez pour la bière (parlant de bière, la Mythos et la Fix demeurent mes bières préférées).
-Les repas des tavernas réchauffés au micro-ondes.
-Les autobus de touristes asiatiques qui débarquent dans les lieux touristiques comme des maringouins assoiffés de sang.
-Les routes de la Grèce, sinueuses, et qui donnent assurément mal au coeur et peur de mourir.
-La crise économique et sociale qui sévit et qui a occasionné quelques problèmes et inquiétudes...


Méfiez-vous du vin maison en Grèce!!
 Santorini vaut vraiment le détour!

dimanche 23 octobre 2011

Santorini

Nous allions à Santorini pour passer 2-3 nuits sans nous douter que nous y resterions finalement... 8 nuits (6 pour Éric et 7 pour Jean-Norm).  Nous avons été pris de court par la grève des traversiers, qui se prolonge encore et encore, et nous n'avons pas d'autre choix de quitter l'île par avion.

Ce qui est dommage, c'est que nous avions prévu visiter d'autres îles et passer quelques jours au Péloponnèse, mais vu la situation actuelle très instable et notre niveau de frustration qui monte, nous sentant pris en otage, nous souhaitons quitter la Grèce le plus rapidement possible.  Pour ça nous avons dû débourser et se payer un billet d'avion Santorini-Athènes, puis Athènes-Istanbul.  Il faut ce qu'il faut!

Santorini est souvent décrite comme le joyau des cyclades, et représente en quelque sorte l'emblème de la Grèce avec ses maisons blanches à flanc de falaise et ses églises aux coupoles bleues.  Santorini coupe le souffle par sa beauté.  C'est une île très touristique, bien sûr, mais qui garde un certain charme.  Nous avons beaucoup apprécié nous perdre dans les ruelles de villages moins touristiques.  Le fait de rester longtemps à Santorini nous a en effet permis de sortir un peu des sentiers battus et d'aller explorer en nous louant un scooter.  Ça nous a aussi permis de connaître l'île sous toutes les températures possibles, car les 2 premiers jours c'était venteux et pluvieux.  Nous sommes allés faire l'excursion au cratère de volcan sous la pluie malgré tout, et les plus courageux (et moins frileux) ont pu se baigner dans les sources thermales (bon, tout le monde sauf moi)!  C'est qu'il fallait sauter d'abord dans l'eau froide (lire : glaciale) et que j'avais mis tous mes vêtements les plus chauds.  Les couleurs étaient cependant magnifique, minime avantage de la température (ça faisait ressortir les couleurs).

Donc, après avoir fait le tour de l'île, dégusté de bons (et moins bons) vins, photographié chaque chat et chaque chien rencontré (et il y en a beaucoup sur l'île!), soulevé chaque pierre pour voir ce qu'il y avait en dessous (bon j'exagère un peu!) nous sommes prêts à quitter l'île.  Nous avons eu la chance d'avoir de super hôtels pour pas cher car on est en basse saison.  Mais une prison, même dorée, reste une prison!

Voici quelques photos qui, j'espère, rendent un peu la beauté de l'île.  Les 2 premières ont été prises à Oia.




Regarder le coucher de soleil : une des activités principales à Santorini!  Celui-ci a été pris à Fira.

samedi 22 octobre 2011

La montée de lait de Domi ou la crise en Grèce vue de l'intérieur

Par Marielle-Dominique Jobin

Vous avez sûrement vu à la télé des images des manifestants qui protestent contre les nouvelles mesures du plan de redressement de la Grèce?  Hé bien, ce qu'on voit à la télé ou ce qu'on lit dans les journaux prend une toute autre mesure lorsqu'on le vit à l'interne. 

Depuis notre arrivée en Grèce, à la fin septembre, nous n'avions pas vraiment ressenti les effets de cette crise financière et de ses mesures d'austérité. Nous avons par contre pu remarquer à quelques reprises le peu de reçus, factures ou toute autre preuve de notre consommation de biens et services, preuve tangible que le travail au noir est bien présent en Grèce. 

Je suis loin d'être une spécialiste de la culture héllénistique, mais force est de constater qu'il y a une corrélation directe entre les problèmes financiers de la Grèce et les nombreux travailleurs qui ne déclarent pas leurs revenus ...  Avec quelques grèves momentanées des bateaux et des avions, nous n'avions pas ressenti les effets directs jusqu'à notre arrivée à Santorini.  

Pris (pas mal pris) à Santorini depuis maintenant une semaine, je constate que les moyens utilisés par les citoyens pour se faire entendre du gouvernement et du fonds monétaire international, nuisent non seulement au tourisme, mais aussi aux habitants, aux locaux.  

La colère du peuple a éclaté il y a quelques jours devant le Parlement à Athènes, où des centaines de manifestants en ont profité pour faire du grabuge.  Une vraie soirée d'après coupe Stanley!

Tout comme j'en discutais avec une habitante de Santorini, ce qui est le plus dommage c'est que ce sont les petits commerçants qui paieront le prix de ces révoltes.  Comment un pays industrialisé, faisant partie de l'Union Européenne, a pu descendre aussi bas, là est la question!  Mais par-dessus tout, cette crise a une influence directe, négative et dommageable sur l'économie du pays puisqu'elle nuit au tourisme.  Encore une fois, ce sont les plus petits et les moins biens nantis qui en paient le prix, car avec une grève qui immobilise les insulaires depuis maintenant une semaine, il faut avoir des moyens financiers confortables pour pouvoir se déplacer plus facilement. 

On peut affirmer que la crise profite aux compagnies aériennes qui affichent complet 2 jours à l'avance tous leurs vols, même si le prix des billets est quadruplé.  Pour nous, qui voyageons sac-à-dos avec un budget restreint, quitter l'île de Santorini nous coûte l'équivalent d'une semaine de voyage, sans oublier que le dollar canadien face à l'euro est désavantagé. 

Également, cette crise nous a obligé à reviser notre itinéraire de voyage.  Plusieurs îles et plus de temps sur le continent étaient à l'horaire avant ces chamboulements.  Malheureusement, il faudra revenir pour voir Mykonos, Amorgos et autres perles des Cyclades. 

Un couple argentin rencontré ce matin nous confiait que cette crise leur avait coûté cher à eux aussi car billets d'avion, de bateau et réservations d'hôtels ne sont pas toujours remboursables. 

Nous quittons donc la Grèce demain (Inch'Allah!) avec le regret de ne pas avoir pu visiter toutes ses splendeurs.  Je suis loin d'avoir une solution miracle à cette crise et en même temps je compatis avec le peuple grec qui utilise les moyens qu'ils ont pour protester à leur façon, mais il me semble que d'autres solutions pourraient être envisagées et auraient plus d'impact sur le gouvernement. 

Je souhaite au peuple grec bonne chance afin de régler cette situation qui est certainement loin de leur convenir et qui fait malheureusement bien mal à certains touristes, qui changeront peut-être de destination ou feront comme nous et écourteront leur séjour dans ce pays.

Domi et son éditorial du jour!

samedi 15 octobre 2011

La Crète

Je n’ai pas beaucoup écrit sur Rhodes, peut-être parce qu’à ce moment là on était en Crète, et que la Crète c’est tout simplement spectaculaire, magnifique et enchanteur!  Ça m’a donc peut-être un peu coupé l’inspiration pour Rhodes…

Nous sommes partis de Rhodes par bateau pour une longue traversée de 12 heures vers Heraklion en Crète.  J’ai pu survivre à la houle de la mer Méditérannée encore une fois grâce aux gravols, car ça brassait et pas à peu près!  Au moins nous avions une cabine qui nous a permis de nous reposer un peu, d’autant plus que notre heure d’arrivée en Crète était de 4h30 am…

La Crète est la plus grande île de la Grèce, c’est aussi celle qui est le plus au sud.  Sitôt arrivés, nous prenons un bus pour Chania, réputée la plus belle ville de l’île, vers l’ouest.  On dit de Chania que c’est une petite Venise.  L’architecture est de style vénitien, il y a un phare et une jolie baie dont une sympathique promenade fait le tour.  Nous nous trouvons dans la vieille ville un hôtel très sympa, qui ressemble plus à une maison de chambres, recommandé par le Lonely Planet.  Nous sommes donc arrivés au lever du soleil et avons pu apprécier le magnifique décor de Chania dans la quiétude du matin, alors que la vie reprend son cours.  La lumière était magnifique.

Sans perdre trop de temps, nous louons une voiture pour aller à Élafonissi, situé tout à l’ouest de l’île, pour aller profiter de la plage.  La Crète est une île très montagneuse, et les routes à flanc de montagnes avec les virages en tête d’épingle font encore partie de ce voyage.  C’est à se demander s’il y a beaucoup d’accidents,  car les routes sont très, très étroites et souvent il n’y a qu’une seule voie…

Élafonissi est un site paradisiaque.  Il est possible d’y voir tous les dégradés de bleus dans l’eau, et le sable est blanc et rose.  Ce jour là, il ventait beaucoup et malheureusement nous n’avions pas notre cerf-volant… C’était par contre idéal pour le kite-surf.  Nous avons bien profité de la plage et pris un peu de soleil.

Une des choses à ne pas manquer en Crète est définitivement  les gorges de Samaria, tout au sud de l’île.  Il s’agit des plus longues gorges d’Europe, et nous avons parcouru à pied les 16 kilomètres en empruntant les sentiers sinueux et en suivant le lit d’une rivière asséchée.  Mention honorable à Domi qui a fait le trajet avec un petit orteil cassé, suite à une mésaventure à Élafonissi la veille!

Je manque de superlatifs pour décrire les gorges de Samaria et j’ai bien peur que les photos ne rendent pas toute la beauté de ce site, qui était vraiment spectaculaire.  Les paysages sont tellement magnifiques qu’Éric, le photographe de la journée, se donnait à cœur-joie à prendre des clichés (au moins 400, c’est peu dire!).  Les couleurs des rochers et des arbres étaient éclatantes et nous avions un ciel bleu sans nuages.  Nous avons adoré cette randonnée, qui restera certainement un de nos coups de cœur du voyage et même plus.  Ce fut tout un exercice, mais qui valait largement la peine.

J’ai beaucoup aimé les petits déjeuners crétois, composés de yogourt grec (très épais, c’est presque du fromage), avec du miel (la crète en produit beaucoup), du pain et du jus d’orange fraîchement pressé.  Simple mais efficace.  La Crète semble produire aussi beaucoup d’huile d’olive, de vin et de raki comme en témoignaient les nombreux kiosques en bordure des routes.  Nous avons goûté au vin et il est délicieux.  Les fruits de mer étaient aussi succulents.  La Crète produit beaucoup de fromage et c'est là que nous avons goûté au meilleur feta.

Comme dernière journée en Crète, nous avons filé à Héraklion pour voir le site archéologique de Knossos.  Site Minoen datant de milliers d'années, d'où part la légende du fameux Minotaure, il s’agit du site archéologique le plus important et le plus célèbre de la Crète.  C’est très bien aménagé et, fait à noter, il y a des explications écrites tout au long du site et même la possibilité de prendre un guide à l’entrée, ce qui n’était malheureusement pas pratique courante en Grèce jusqu’à présent.

J’ai adoré la Crète et j’y aurais certes prolongé mon séjour.  C’est une île qui, bien qu’elle ressemble parfois un peu à la Corse et à Rhodes, a vraiment ses particularités et elle mérite un voyage en soi.  C’est donc à regret que nous quittons la Crète, mais d’autres aventures nous attendent…  Nous sommes présentement dans un fast ferry en route vers Santorini, île dont la réputation n’est plus à faire…  À suivre!
 Petit clin d'oeil à nos amis les bouilles, dans les gorges de Samaria! ;-)


 Élafonissi!

On a tellement de photos de voyage jusqu'à maintenant qu'on va devoir faire une sélection en revenant... et on partagera les plus belles avec famille/amis/personnes intéressées! :-)  Je ne publie donc pas beaucoup de photos pour le moment!




jeudi 13 octobre 2011

Rhodes

Nous sommes allés en avion à l'île de Rhodes, située dans le dodécanèse.  La vieille ville de Rhodes a la particularité d'être la plus grande cité médiévale d'Europe.  Nous avons donc passé une journée à nous promener dans la vieille ville et à apprécier l'atmosphère qui nous replongeait droit au XIVème siècle. 

Arrivés sous une pluie diluvienne à Rhodes, nous avons été chanceux au cours des deux jours suivants et avons eu droit à une superbe température.  Nous avons aussi pris une longue marche qui nous a permis d'aller voir l'Acropole de Rhodes (le point le plus haut de la ville) pour nous rendre compte que ce site semble laissé à l'abandon.  Bizarre de voir ça.  Je me questionne si c'est parce qu'on est un peu hors de la grosse saison touristique ou si les grecs n'ont tout simplement pas le sens de la conservation du patrimoine...

Nous avons aussi passé une journée à Lindos, petit village situé à environ 50 km de Rhodes.  À cet endroit il y avait aussi une Acropole, cette fois mieux conservée et qui offrait une superbe vue sur la mer de couleur exceptionnellement bleue.  Nous avons beaucoup apprécié notre visite, nous avons cependant moins aimé les hordes de touristes qui débarquaient par autobus et ''l'overbooking'' de notre propre autobus local qui nous a obligé à passer le trajet debout (1h30 de route)!

Bref, Rhodes mérite un détour, ne serait-ce que pour voir la vieille ville! Les photos suivront car j'ai un peu de difficulté à les ajouter...

 L'avenue des chevaliers, vieille ville de Rhodes.

Le joli village de Lindos, île de Rhodes.

lundi 10 octobre 2011

Athènes

Comme tout le monde le sait, la Grèce est présentement en crise.  De Corfou, on voyait à la télé les manifestations qui avaient lieu dans la capitale. Heureusement, notre passage à Athènes s'est déroulé durant la fin de semaine, ce qui fait que nous n'avons pas été perturbés par les grèves des transports.  Nous avons vu de nombreux policiers avec leurs boucliers anti-émeutes près du Parlement, mais nous n'avons pas vu de manifestants.

De toute la vieilleries que nous avons vu en Grèce jusqu'à maintenant (et nous en avons vu beaucoup...), celle qui m'a le plus impressionné est sans contredit... le métro d'Athènes!  Toute une vieillerie... digne de l'invention de la roue!  Quand on voit ça on se croit en pays en voie de développement!

À Athènes, nous avons fait le circuit touristique obligé, c'est-à-dire l'Acropole avec le Parthénon, le temple d'Athéna, avec vue sur le stade, et Plaka (quartier touristique).  Petite déception, il y avait tellement d'échafauds devant le Parthénon que ça gâchait un peu le charme.  C'était quand même impressionnant de se trouver dans ce lieu important, berceau de la démocratie.

Pour un prochain blogue, je pense à me recycler critique culinaire!  On a beau essayer différentes catégories de restaurants, je finis toujours par me retrouver avec des patates McCain congelées dans mon assiette.  Mais où sont donc les bonnes patates grecques de chez Gréco ?!  Malgré quelques découvertes intéressantes, je suis loin d'être en pamoison devant mon assiette comme en France!

Nous sommes passés très vite à Athènes, n'étant pas très portés sur les grandes villes et aussi suite aux conseils d'amis voyageurs passés avant nous.  Ce que j'ai le plus apprécié dans cette ville est sans contredit notre hôtel, le Centrotel.  Bien que situé dans un quartier mal fâmé, nous avions une chambre de rêve (catégorie supérieure, gracieuseté de l'hôtel parce que c'était notre première visite) avec plein de petites lumières au plafond qui changeaient de couleur!  C'était très propre, luxueux, confortable et le déjeuner était copieux!

Les jours se suivent mais ne se ressemblent pas... Nous sommes maintenant à Rhodes dans une toute autre catégorie d'hôtel!  À suivre dans le prochain message...  les photos d'Athènes suivront aussi!

PS : En passant les 2 mots essentiels à savoir en grec sont : eferisto (merci) et parakalo (qui veut dire svp, mais aussi de rien), qui sont utilisés à PROFUSION! Je sais aussi dire kalimera (bonjour) et kalispera (bonsoir), mais c'est là que vont s'arrêter mes progrès en grec! Trop compliqué!

 À Athènes, on a retrouvé notre 4ème compagnon de voyage, Jean-Normand, arrivé en Grèce sain et sauf,  ''contre vents et marées''!

 Domi, toujours aussi studieuse en voyage!

 Devant le parthénon

Le changement de garde grec, devant le parlement

vendredi 7 octobre 2011

La dolce vita à Corfou!

Corfou est une petite île située dans la mer ionienne, à l'ouest de la Grèce.  Petite, verte, montagneuse, elle évoquait dans mon esprit une destination idéale depuis que j'avais vu les films de Sissi...

Bien que l'île possède de jolis panoramas et que nous avons trouvé des hébergements très chouettes et bons marchés, nous n'avons pas été impressionnés outre mesure.  L'île est sale, mal développée, les plages de sable sont rares (c'est de la roche pour la plupart) et c'est l'île qui reçoit le plus de précipitations de la Grèce.

Nous avons tout de même apprécié Paléonkastritsa, jolie petite station balnéaire sur la côte ouest de l'île, pour ses eaux couleur turquoise et la découverte du pastisada, une spécialité de corfou (boulettes de viande avec sauce épicée servie sur des spaghettis).  Rien pour se jeter en bas de sa chaise, mais c'était bon!
Ensuite, à Gouvia, près de Corfou Town sur la côte est, nous avons découvert le Spiti Prifti, un nom difficile à retenir mais qui en vaut la peine!  Petit oasis luxuriant avec une grande piscine magnifique, nous avions pour la modique somme 40 euros (pour 3 personnes!) un appartement de 2 chambres avec cuisine et salle de bain.  Nous en avons profité pour faire la farniente sur le bord de la piscine, un peu de lecture, le tour de l'île en voiture et du repos!

Nous avons visité Corfou Town hier et j'ai été charmée par la vieille ville et ses forteresses.  C'est ce qui me semble être le plus typique de Corfou, parce que pour le reste nous avions souvent l'impression que nous aurions pu être dans n'importe quel pays du Sud (si on oublie que les gens parlent grec et si on enlève tous les oliviers et cyprès!).

Maintenant, nous fuyons la pluie et nous partons ce matin pour Athènes, où nous passerons un peu plus d'une journée avant de partir pour l'île de Rhodes!  Voici quelques photos de notre séjour à Corfou :

Paleokastritsa
Éric se baigne dans les eaux de Paleokastritsa
Un coucher de soleil comme on les aime!
La vieille ville de Corfou, avec en arrière-plan la vieille forteresse.
Chin-chin au Spiti Prifti!  On a essayé la liqueur de kum-quat (un petit fruit orange) et c'était délicieux! 

dimanche 2 octobre 2011

Les Météores

Kalimera tout le monde,

Nous venons de passer 2 jours dans un endroit  situé au centre de la Grèce, qu’on appelle les Météores.  Il s’agit d’immenses rochers formés il y a 10 millions d’années suite à un mouvement tectonique vertical.  C’est déjà très impressionnant de voir ce phénomène naturel, mais en plus des monastères ont été construits aux XIV et XV ème siècles au sommet de certains de ces rochers.  Construits par les moines pour se protéger de l’invasion de l’empire byzantin, ces emplacements leurs procuraient une certaine sécurité.  Les monastères étaient accessibles seulement par un système de poulies.  Ils sont maintenant accessibles par des escaliers construits dans les années 20, ce qui permet aux touristes de visiter 6 des monastères.

Nous avons donc passé 2 jours à explorer à pied les routes sinueuses vers les monastères.  Des vues impressionnantes ne cessaient de nous laisser bouches-bés!  Classé site patrimonial mondial de l'Unesco depuis 1988, ça vaut vraiment le détour. 
Nous avons énormément marché et monté des tonnes d’escaliers, ce qui nous a sûrement permis de raffermir nos muscles fessiers!  Nous avons aussi marché dans le village et dans la campagne grecque environnante.   Nous avons pu apprécier la vie très tranquille de ce coin de pays où l’activité principale pour les hommes est de boire à la taverne et pour les femmes de passer le balai dans la cour.

Nous avons logé dans un charmant petit hôtel un peu à l’écart du village de Kastraki, l’Adrachti Hotel.  Nous le recommandons à tous.  Le proprio, très avenant, nous a beaucoup aidé par ses judicieux conseils.  L’hôtel est situé au pied des météores et est très tranquille.  Nous avons beaucoup apprécié la petite terrasse pour prendre une bière grecque (à 1.50 euros) et le copieux petit déjeuner.

Nous avons cependant une critique négative à faire.  C’est peut-être parce que nous arrivons de France, mais côté bouffe nous sommes plutôt déçus.  Jusqu’à présent, le vin local maison était tellement aigre que ça ressemble plus à du vinaigre qu’à du vin, et les différents plats que nous avons goûté ne sont ont pas épatés.  Moussaka, tomates et poivrons farcis réchauffés au micro-ondes se refroidissent en 1 minute.  Ce sera sûrement mieux dans les Iles…

Côté transports, ça ne s’améliore pas.  Pour nous rendre de Delphes à Kastraki dans les Météores, nous avons dû prendre 4 autobus différents, pour une durée de 7 heures.  Par contre, les transports ne coûtent pas cher.  Je recommande à ceux qui comme moi ont le mal des transports de se prévoir des gravols!  Les routes sont  très sinueuses car nous sommes encore dans les montagnes.

Nous sommes présentement sur l'ile de Corfou, où nous passerons quelques jours.  Pour éviter de prendre à nouveaux trop d’autobus et pour sauver du temps, nous rentrerons par la suite en avion à Athènes!  A+


samedi 1 octobre 2011

Delphes

Nous arrêtons à Delphes parce que c'est un site historique très importan en Grècet, dédié à Apollon et Athena. 
Le site et le musée se visitent en 1 journée et sont très bien aménagés.  Je recommanderais à ceux qui viennent en Grèce de s'y arrêter, d'autant plus que les paysages sont magnifiques.

Comme une image vaut mille mots, je vous laisse juger :

Le théâtre 

Le sanctuaire d'Apollon 

La ville de Delphes, perchée à flanc de montagne

Nous sommes maintenant à Kastraki, Meteoras!  À suivre...

Arrivée en Grèce

Notre arrivée en Grèce fut plutôt... laborieuse!  On avait décidé de se rendre directement à Delphes en arrivant, car nous devrons revenir à Athènes plus tard lorsque notre 4ème compagnon de voyage se joindra à nous.  Pour se rendre à Delphes, nous avons donc demandé conseil à des grecs, et c'est là qu'on a commencé à se sentir comme dans la maison des fous d'Astérix.  Les premiers grecs que nous avons rencontrés parlaient très mal ou pas du tout anglais. En plus, c'était la grève des taxis...  On nous a donné des informations différentes et contradictoires, nous avons dû changer 2 fois d'autobus pour finalement nous rendre à la bonne gare, pour nous rendre compte que nous venions de manquer notre autobus de 15 minutes...

En attendant le prochain, 2 heures plus tard, nous décidons de nous attabler à un boui-boui dans la rue proche de la gare.  La dame âgée qui nous sert ne parle pas un mot anglais.  Nous nous comprenons par signes et elle fait venir Éric et Domi dans sa cuisine pour montrer le contenu de ses chaudrons.  Sympathique façon de choisir son souper!

Nous arrivons à Delphes tard en soirée.  Nous avons la chance d'être en basse saison touristique, ce qui fait que les prix sont beaucoup plus bas.  Nous nous trouvons une chambre dans un super hôtel!

À suivre... la visite de Delphes!

 Notre première bière en Grèce... n'est pas grecque!

Se réveiller à Delphes avec cette vue de son balcon n'est pas désagréable :-)